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Les adversaires de l’initiative s’empêtrent dans les contradictions

La réaction était venue soudainement. L’aboutissement de l’initiative «Pour en finir avec les constructions envahissantes de résidences secondaires» en 2008 était comme un réveil. Depuis, même les représentants des communes concernées et des régions touristiques, comme Hannes Germann, avouent:«les relations trop insouciantes avec les terrains à bâtir dans notre pays ont conduit dans trop de localités au mitage».

Ceci a été dit textuellement par le président de l’Association des Communes Suisses à l’occasion de la conférence de presse du 30 janvier 2012 «Non à l’initiative populaire Pour en finir avec les constructions envahissantes de résidences secondaires». Paroles surprenantes étant donné qu’un laisser-faire a régné pendant des dizaines d’années dans l’espace alpin suisse. Durant des décennies, des résidences secondaires pouvaient être construites quasiment librement.

Or, des politiciens qui auparavant ont assisté passivement au bétonnage effréné des vallées de montagne, voire en ont tiré leur propre profit, s’improvisent aujourd’hui comme «solveurs» du problème et comme sauveurs du paysage en se réclamant sans cesse de la révision de la loi sur l’aménagement du territoire (LAT). Il est remarquable dans ce contexte que l’ancien conseiller d’Etat, Theo Maissen, ait également défendu avec vigueur la révision de la LAT lors de cette même conférence de presse – lui qui pendant la session d’hiver 2010 avait encore proposé de supprimer même les dispositions minimales dans l’article 8 révisé de la LAT.

Ce n’est là qu’une seule des diverses contradictions évidentes dans lesquelles s’embourbent les adversaires de l’initiative. Ainsi, la fuite de la population indigène en raison des prix croissants de l’immobilier et de la location ne fait pas partie des thèmes du président du Groupement suisse pour les régions de montagne (SAB).

L’initiative populaire fixe une limite pour les résidences secondaires valable pour toute la Suisse. Cette limite est équitable et nécessaire pour les municipalités qui n’ont pas encore agi et n’ont pas encore entendu le réveil.

DETEC utilise des arguments trompeurs

Prise de position concernant les affirmations du DETEC sur l’initiative „Pour en finir avec les constructions envahissantes de résidences secondaires“.

La conférence de presse d’aujourd’hui du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) sur l’initiative «Pour en finir avec les constructions envahissantes de résidences secondaires» soulève des questions. 

Ainsi, les exposants ont mélangé à plusieurs reprises les termes résidences secondaires et logements de vacances commercialement loués. Ils ont affirmé que l’initiative des résidences secondaires concernait également la parahôtellerie, très importante pour les régions de montagne. Or ils combattent avec de faux arguments, car on désigne comme résidence secondaire un second logement de particuliers qui n’est utilisé qu’occasionnellement durant l’année comme logement de vacances.

Ne sont pas compris par l’appellation de résidence secondaire:

  • Des logements de vacances loués à des fins commerciales (parahôtellerie). Ceux-ci sont utilisés bien plus intensément (en moyenne 200 nuitées) que des résidences secondaires (30 à 60 nuitées/an).
  • Des domiciles secondaires à des fins d’étude et de travail.

Des logements de vacances et des domiciles secondaires à des fins d’études et de travail pourront sans problèmes être construits après l’acceptation de l’initiative. Le critère de définition d’une résidence secondaire est la durée d’habitation. Ainsi, ce qu’on désigne comme appartements de vacances en location ne tombe pas sous cette limitation.  

Autre affirmation trompeuse des exposants : les communes dont le taux de résidences secondaires est aujourd’hui inférieur à 20 pourcent, se verraient confrontées à une plus forte demande pour des terrains constructibles après l’acceptation de l’initiative, ce qui renforcerait le mitage. Le fait est : c’est uniquement sur des zones à bâtir que des résidences secondaires peuvent être construites. C’est pourquoi un déplacement de la demande est possible seulement dans la mesure où une zone à bâtir non encore construite existe dans une commune avec moins de 20 pourcent de résidences secondaires. En outre, les communes sont libres d’inscrire dans leurs plans d’aménagement des taux de résidences secondaires inférieurs aux 20 % admis par l’initiative.

A noter : même le Conseil fédéral partage notre opinion «que des prescriptions strictes doivent encadrer la construction de résidences secondaires» (Communiqué de presse du 13.01.2012). Or, le contre-projet indirect élaboré par le Parlement est une pseudo-solution : Il donne des directives mais n’est pas en mesure de freiner la construction envahissante de résidences secondaires, car il est dépourvu de moyens et de pouvoirs d’intervention.

Pour d’autres et de plus amples informations, veuillez vous adresser au comité de votation de l’initiative des résidences secondaires : initiative@ffw.ch
Vera Weber, Mobile 079 210 54 04, www.initiative-residences-secondaires.ch

10.01.2012: Lancement de la campagne de votation

Il est temps maintenant de lancer l’alerte. De lancer un signal contre la prolifération de résidences secondaires en Suisse. Car nous en sommes là. Notre campagne est ouverte.

 Le mardi 10 janvier 2012, à 10 heures nous avons lancé notre campagne et l’avons expliquée aux médias à l’occasion d’une conférence de presse à Berne.

 En effet, le 11 mars 2012, l’électeur aura en main la possibilité de confirmer les mesures déterminantes, désirées par le peuple, contre la construction effrénée de résidences secondaires.

Am 11. März 2012: Ja zur Initiative „Schluss mit uferlosem Bau von Zweitwohnungen!“

Heute Dienstag, 10. Januar 2012, hat das Initiativkomitee «Schluss mit uferlosem Bau von Zweitwohnungen!» in Bern seine Abstimmungskampagne offiziell eröffnet.

Ein Quadratmeter Boden wird in der Schweiz zugebaut. Jede Sekunde! Dazu trägt der Bau von Zweitwohnungen massgeblich bei. Diese sind besonders unsinnig, denn sie stehen 300 Tage pro Jahr leer. Ferienorte verkommen zu überteuerten Betonwüsten, wo sich kein Einheimischer mehr ein Logis leisten kann. Deshalb haben wir die Volksinitiative «Schluss mit uferlosem Bau von Zweitwohnungen!» lanciert. 20 Prozent. Das ist die Zielmarke der Initiative. Eine Gemeinde sollte nicht mehr als 20 Prozent Zweitwohnungen aufweisen.

Bestehende Zweitwohnungen können aber erhalten bleiben, auch in Gemeinden mit einem Zweitwohnungs-Anteil von mehr als 20 Prozent. Die Zweitwohnungsinitiative ist nicht gegen die Bautätigkeit an sich, aber sie will verbindliche Schranken setzen. Unser Volksbegehren soll Auswüchse eindämmen und den Bauboom für Zweitwohnungen bremsen, der unsere schönsten Erholungsgebiete und Tourismusregionen zusehends zerstört.

Derweil suchen Politik und Gemeinden erfolglos nach Lösungen – seit Jahrzehnten. Unsere Initiative kommt jetzt genau zum richtigen Zeitpunkt. Wir präsentieren ein ausgewogenes, optimales Lösungsmodell auf dem Silbertablett. Wer meint, dieses sei zu radikal, hat noch nicht begriffen, wie radikal die Situation in der Schweiz in Wirklichkeit ist. Das Ziel der Initiative, den Anteil an Zweitwohnungen pro Gemeinde auf 20 Prozent zu beschränken, ist mässig und realistisch.

Auch Franz Webers Alarmrufe im Engadin und im Lavaux wurden teils als „übertrieben und radikal“ abgestempelt. Doch ohne Webers unmissverständliche Forderungen wäre von diesen einzigartigen Regionen ausser einigen „geschützten“ Restinseln wenig übrig geblieben. Im Tirol, das mit der Schweizerischen Bergregion vergleichbar ist, wurde mit 8 Prozent übrigens schon in den 90er Jahren ein weit tieferer Zweitwohnungs-Anteil festgelegt. Und der Tourismus dort blüht!

Klar ist: Touristen suchen in der Schweiz unverdorbene Bergwelt und intakte, naturnahe Kulturlandschaften. Heimat bewahren, Natur retten, Bevölkerung schützen – dies sind deshalb die drei Eckpfeiler unserer Initiative: Schluss mit der Zerstörung von Ortsbildern. Schluss mit der weiteren Zerstörung der Landschaft. Schluss mit preistreibendem Bau-Wucher, der die Einheimischen aus dem eigenen Dorf vertreibt. Das sind die Ziele der Inititative.

Unsere Vorlage wird von folgenden politischen Parteien offiziell unterstützt:
SP Schweiz, EVP, Grüne Partei der Schweiz (Vorstand; Entscheid der DV noch ausstehend)

Weiter stellen sich 23 Vertreter/innen des Nationalrats und zwei des Ständerats offiziell hinter unser Volksbegehren

Umweltverbände:
Pro Natura, Schweizer Vogelschutz SVS/BirdLife Schweiz, Association Môtiers, Mieterinnen- und Mieterverband Deutschschweiz

Hinzu kommen zahlreiche Politiker und Einzelpersonen aus allen Kantonen.